Ressources pour la formation des Juges-arbitres de Tournoi

Bienvenue dans votre espace de ressources dédié aux juges-arbitres de tennis !

Ce site vous propose un ensemble de documents et d’outils conçus pour vous accompagner tout au long de votre parcours de juge-arbitre.

Que trouverez-vous ici ?

• Un livret complet : ce document est à la fois un support de formation indispensable pour les débutants et un outil de référence pratique pour les juges-arbitres expérimentés. Il vous permettra de consolider vos connaissances théoriques et de vous familiariser avec les règles et les procédures spécifiques au tennis.
• Des ressources complémentaires : afin de compléter votre apprentissage, nous vous proposons une sélection de liens et de fichiers qui vous donneront accès à des informations complémentaires, des exemples concrets et des mises à jour régulières.

Qui sommes-nous ?

• Marc Éluard : Formateur fédéral, je mets à votre disposition mon expertise pour vous aider à progresser dans votre rôle de juge-arbitre.
• Mehdi Lambert : Formateur à la ligue, je contribue à l’élaboration de ces ressources en apportant mon expérience du terrain.

Avec le soutien de :

Et vous ?

N’hésitez pas à nous faire part de vos retours et de vos suggestions. Votre contribution est précieuse pour améliorer continuellement ces ressources.

Contactez-nous : marc@eluard.fr

Bonne découverte !

Livret pour la formation des Juges-arbitres de Tournoi au Tennis

Ce livret est un compagnon indispensable pour les futurs juges-arbitres de tournoi. Il offre une synthèse claire et concise des connaissances fondamentales nécessaires à l’exercice de cette fonction. Cependant, pour une compréhension approfondie des règles et des procédures spécifiques, une formation théorique et pratique complémentaire est obligatoire.

Ce document pourra ensuite servir de support de révision et de consultation pour les JAT expérimentés, notamment pour les aspects les plus techniques.

En ce qui concerne les JAT de niveau 1, les informations relatives aux Tableaux à Entrées Échelonnées sortent du cadre de leurs compétences et ne sont donc pas à prendre en compte.

Pour toute précision ou demande d’information, vous pouvez nous contacter à l’adresse marc@eluard.fr.

Compétences et confirmation d’aptitude des JAT

Le niveau de compétence d’un juge-arbitre de tournoi (JAT) est directement lié à sa qualification. Cette qualification, qui n’est pas un diplôme au sens académique, détermine le type de compétitions qu’il est habilité à diriger.

Il est important de noter que ces qualifications ne sont pas permanentes et peuvent être suspendues ou retirées. En effet, les JAT sont tenus de respecter un certain nombre d’obligations, notamment en termes de formation continue et d’activité régulière. Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions disciplinaires et la perte de ses qualifications.

Compétences

JAT1

Le JAT1 est compétent pour organiser au sein du Comité dans lequel il est licencié :

• Tennis et Paratennis :
  • des tournois internes ;
  • des tournois NC, 5\(^e\) et 4\(^e\) série ;
  • des TMC NC, 5\(^e\), 4\(^e\) et 3\(^e\) série ou des TMC Paratennis.
• Beach tennis : BT25 et BT100.

Une dérogation peut lui être accordée par la commission départementale d’arbitrage ou, en son absence, par la commission régionale d’arbitrage, sous réserve de l’accord formel du comité départemental qui contrôle son activité annuelle, pour officier dans un autre club du département. Il peut également être l’adjoint d’un juge-arbitre de qualification supérieure pour tout tournoi.

JAT2

Le JAT2 est compétent pour organiser, sur le territoire de la Ligue dans laquelle il est licencié :

• toute compétition individuelle de Tennis ou Paratennis (en simple et en double) ;
• tous types de compétitions, tournoi ou championnat, de pickleball ;
• tous types de compétitions (par paires ou par équipes de club) de beach tennis (hors BT1000 et BT2000).

Une dérogation peut lui être accordée sous réserve de l’accord formel de la ligue qui contrôle leur activité annuelle et de celui de la ligue où doit se dérouler la compétition concernée.

JAT3

Le JAT3T est compétent pour organiser, sur le territoire national, toute compétition tennis, paratennis et pickleball individuelle homologuée par la FFT.

Le JAT3BT est compétent pour organiser, sur le territoire national, toute compétition de beach tennis homologuée par la FFT (tournois, championnats par paires ou par équipes).

Les formateurs

Le FJAT2 est compétent pour organiser les formations, les mises à niveau techniques, les évaluations et les examens de juges-arbitres de tournois JAT1 et JAT2

Le FJAT3 est compétent pour organiser les formations, les mises à niveau techniques, les évaluations et les examens de juges-arbitres de tournois JAT1, JAT2, JAT3 (Tennis / Paratennis / Beach Tennis) et de formateurs de juges-arbitres de tournois FJAT2.

Confirmation d’aptitude

Après attribution de leur qualification, les juges-arbitres sont inscrits avec le statut « actif » sur une liste d’aptitude. Cette liste est revue tous les ans, sur la base de l’activité de chacun et de l’évaluation du niveau et de la qualité de leurs prestations :

• par la commission fédérale d’arbitrage, pour les JAT3 ;
• par la commission régionale d’arbitrage, pour les JAT2 ;
• par la commission départementale d’arbitrage, pour les JAT1 ou, en son absence, par la commission régionale d’arbitrage.

En complément des activités minimales requises fixées en fonction du niveau de qualification par la commission fédérale d’arbitrage selon les différentes qualifications, un processus automatique inactive les qualifications selon les critères suivants :

• niveau 1 : mise en sommeil dès 5 ans d’inactivité ;
• niveau 2 : mise en sommeil dès 3 ans d’inactivité ;
• niveau 3 : mise en sommeil dès 2 ans d’inactivité.

Participation aux compétitions

Quelle que soit la pratique (tennis, beach tennis, padel, paratennis, pickleball), un juge-arbitre ayant la charge d’un TMC ne peut en aucun cas participer (le sien ou un autre) sur toute la durée de celui-ci.

En tennis, s’il a la charge d’un tournoi de 2\(^e\) catégorie ou mieux, il ne peut participer en tant que joueur à l’épreuve principale que s’il n’intègre pas le tableau final : ni directement, ni par qualification. S’il intègre le tableau final par qualification, il est alors disqualifié.

Ces restrictions ne s’appliquent pas aux tournois internes (toute pratique) et aux tournois de 3e catégorie (tennis) ni aux épreuves annexes des tournois de 2\(^e\) catégorie et mieux (tennis). Sont considérées comme des épreuves annexes des épreuves seniors plus, jeunes, consolante, quand l’épreuve principale est une épreuve seniors.

Lorsqu’il prend lui-même part, en tant que joueur, au tournoi dont il a la responsabilité, il doit désigner un juge-arbitre suppléant qualifié, compétent selon les prescriptions de l’article 18 des présents règlements, chargé d’assurer le bon déroulement du tournoi pendant la durée de sa/ses partie(s).

Pour les compétitions beach tennis, le juge-arbitre et le juge-arbitre adjoint d’un BT1000 ou BT2000 ne peuvent pas participer, en tant que joueur, à une épreuve du tournoi dont ils ont la responsabilité, et ce quel que soit leur classement. Pour les BT500 et en dessous (hors TMC), le juge-arbitre devra avoir obligatoirement un adjoint lors de ses parties jouées.

Sous réserve de la validation de la ligue, dans le cadre de sa compétence relative aux homologations, et du respect de l’article 18, les attributions spécifiques aux compétitions individuelles peuvent être transférées à un autre juge-arbitre, de manière définitive.

Code de Conduite des Officiels

Le code

Un arbitre, un juge-arbitre, un juge de ligne ou un formateur qualifié appartenant à la Fédération Française de Tennis se doit d’avoir une conduite irréprochable dans l’exercice de ses fonctions. Cet officiel de la compétition doit avoir pleinement conscience des responsabilités qu’il exerce. Dans l’accomplissement de sa tâche, il se doit donc de respecter les règles suivantes :

1. Être en bonne condition physique.
2. Pour l’arbitre, avoir une vue (éventuellement corrigée) de 10/10, ainsi qu’une bonne ouïe.
3. Être à l’heure pour toutes les désignations (matchs, rotations, rencontres par équipes, etc…).
4. Connaître parfaitement les règles du jeu, les procédures, et le code de conduite de la FFT.
5. Se comporter de manière respectueuse envers les autres officiels, les bénévoles des tournois, les spectateurs et toute autre personne liée à tout tournoi/toute épreuve (restaurant, hôtel,…)
6. Maintenir une hygiène personnelle irréprochable et adopter une attitude professionnelle.
7. Ne pas absorber de boissons alcoolisées les jours où il officie, quand il est en tenue ou à n’importe quel moment lorsqu’il se trouve sur le site et qu’une partie est encore en cours. À titre indicatif, il est recommandé de ne pas absorber de boissons alcoolisées dans les 12 heures précédant la prise de fonction.
8. Faire preuve d’une totale impartialité envers les joueurs et joueuses. Particulièrement :
   • Un arbitre ne peut pas officier sur un match disputé par un joueur ou une joueuse avec lequel/laquelle il a des relations qui pourraient être considérées comme un conflit d’intérêt.
   • Les officiels ne doivent pas sociabiliser ni devenir intimes avec les joueurs/joueuses, ni entretenir une relation qui puisse mettre en doute leur impartialité.
   • Les officiels doivent faire part de tout conflit d’intérêt potentiel auprès du Département arbitrage de la FFT (arbitrage@fft.fr). Parmi les conflits d’intérêt potentiels, on peut noter le fait pour un officiel d’être un joueur de tennis professionnel, entraîneur, capitaine d’équipe, ou directeur/organisateur de tournoi. C’est le cas aussi, s’il travaille pour une société ayant des intérêts commerciaux dans le tennis ou s’il est un ami proche, un parent ou un membre de l’équipe d’entraînement d’un joueur de tennis professionnel.
9. Ne pas critiquer les annonces ou les décisions prises par d’autres officiels, sauf en s’adressant directement aux intéressés ou aux responsables (chef des arbitres, juge-arbitre, superviseur).
10. Les paris concernant les matchs de tennis sont totalement interdits (que l’officiel officie ou pas sur la compétition concernée). Les officiels ne doivent encourager personne ni à parier ni à spéculer financièrement dans le cadre d’une compétition de tennis. Il est strictement interdit de recevoir toute forme de récompense (financière ou autre) en échange d’informations sur la météo, les joueurs, les courts, l’enjeu ou l’issue d’un match. Tout officiel ne respectant pas ce principe pourra être poursuivi pour corruption.
11. Tout officiel sur le terrain ne doit pas engager de conversation avec les spectateurs, sauf dans le cadre du contrôle normal d’un match.
12. Tout officiel ne doit pas répondre à une interview sans l’accord de son responsable (chef des arbitres ou juge-arbitre).
13. Tout officiel ne doit pas se conduire de manière injuste ou non professionnelle envers un autre officiel. Il ne doit pas essayer de blesser ou volontairement entraver les actions d’autres officiels, de joueurs, d’employés du tournoi ou de membres du public. Tous les officiels doivent également montrer le bon exemple aux autres officiels.
14. Tout officiel ne doit pas abuser de sa position d’autorité ou de contrôle, et doit s’abstenir de compromettre le bien-être psychologique, physique ou émotionnel des autres officiels, des joueurs ou des employés des tournois.
15. Tout officiel ne doit pas pratiquer de harcèlement sexuel ou abuser sexuellement tout autre officiel, joueur/joueuse ou employé des tournois.
16. Toute requête concernant l’organisation d’une compétition en général doit être adressée aux responsables concernés et/ou au directeur de tournoi. Aucun commentaire ni aucune photo (non validé) sur les joueurs, les matchs ou les autres officiels ne doit être diffusé sur les réseaux sociaux du type Facebook, Twitter, Instagram…
17. Tout officiel doit rester disponible jusqu’à ce qu’il soit libéré officiellement par son responsable.
18. Tout officiel ayant connaissance d’une violation au Code de Conduite des Officiels qui le concerne ou qui concerne un autre officiel lors d’une compétition est tenu de la déclarer auprès des responsables du tournoi (juge-arbitre, chef des arbitres) ou du Département Arbitrage de la FFT (arbitrage@fft.fr). Tout manquement à cette obligation constitue en lui-même une violation au Code de Conduite des Officiels.

Les sanctions

Des sanctions pourront également être prises par la ligue de l’officiel concerné ou par la Fédération par l’intermédiaire de ses commissions disciplinaires (Commissions des litiges, de justice,…).

• Avertissement ;
• Blâme ;
• Suspension d’exercice de ses fonctions pour une durée maximale de cinq années ;
• Amende, d’un montant maximum de 7500€ ;
• Retrait de la licence, pour une durée maximale de cinq années ;
• Radiation.

Le surclassement des jeunes en compétition

Pour participer à des compétitions de catégories supérieures, les joueurs et les joueuses doivent respecter les conditions listées dans les tableaux suivants. En tant que juge-arbitre, vous êtes responsable de la vérification et de l’application de ces règles.

Tennis

Formats Orange et Vert

MR DFP : Compétition possible avec l’autorisation du médecin régional (MR) et du directeur fédéral de la performance (DFP).

🎾 : Compétition autorisée sans condition particulière.

📜 : Compétition possible sous réserve de la présentation d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du tennis en compétition (CMNCPC) daté de moins de 6 mois et délivré par un médecin du sport.

Format Jaune

\(^{*}\) : Compétition possible sous réserve d’être classés à 30/4.

🎾 : Compétition autorisée sans condition particulière.

📜 : Compétition possible sous réserve de la présentation d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du tennis en compétition (CMNCPC) daté de moins de 6 mois et délivré par un médecin du sport.

Beach Tennis

\(^{**}\) : Uniquement BT 25, BT 100, BT 250 et 3 maximum par an.

🎾 : Compétition autorisée sans condition particulière.

📜 : Compétition possible sous réserve de la présentation d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du tennis en compétition (CMNCPC) daté de moins de 6 mois et délivré par un médecin du sport.

Pickleball

🎾 : Compétition autorisée sans condition particulière.

📜 : Compétition possible sous réserve de la présentation d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du tennis en compétition (CMNCPC) daté de moins de 6 mois et délivré par un médecin du sport.

WO ou Forfaits

Lorsqu’un joueur ne peut jouer son match dans une compétition on parle de forfait ou de WO. La notion de WO vient de l’anglais walkover, et signifie qu’un joueur avance dans la compétition sans jouer. Cette section reprend les impacts des forfaits sur le classement et les actions possibles pour le joueur et le juge-arbitre.

Les impacts des WO pour le classement

Tout comme pour les résultats joués du palmarès, la comptabilisation des WO s’effectue sur une période de 12 mois glissants. Les deux premiers WO ne sont nullement pénalisants.

En ce qui concerne les matchs de double, les WO apparaissent dans le palmarès des joueurs mais ne sont pas comptabilisés.

1\(^{re}\) étape : impact sur le calcul du bilan

À partir du 3\(^e\) WO présent dans le palmarès, chaque défaite par forfait représente une défaite G (Grande défaite) au coefficient 1 pour le calcul du V-E-2I-5G.

Cette mesure peut donc impacter le nombre de victoires prises en compte pour le calcul du bilan.

2\(^e\) étape : harmonisation de classement

Cette mesure, qui se cumule à la précédente, consiste à harmoniser un joueur à l’échelon inférieur au classement calculé.

Elle intervient :

• à partir de 5 WO dans le palmarès pour le joueur ayant 40 matches ou moins ;
• à partir de 6 WO dans le palmarès pour le joueur ayant entre 41 et 60 matches ;
• à partir de 7 WO dans le palmarès pour le joueur ayant plus de 61 matches.

En conséquence, tant que cette pénalisation de classement s’applique, il devient possible de descendre de plus d’un échelon.

Exemple : un joueur ayant 5 WO sur 30 matches dans son palmarès est pénalisé. S’il possède les points pour se maintenir à son échelon à 15/4, alors il sera harmonisé à 15/5.

Les possibilités de retrait de WO

Les WO justifiés

La notion de WO excusé n’existe pas. C’est la raison pour laquelle les deux premiers WO d’un joueur ne sont aucunement pénalisants.

Ainsi, dans le cas d’un forfait pour blessure, présenter un certificat médical au juge-arbitre permet de justifier son forfait auprès de l’organisateur pour se prémunir d’éventuelles sanctions disciplinaires, mais ne permet en aucun cas de faire retirer le WO du palmarès.

Rappel : suite à une absence injustifié, le juge-arbitre se doit de faire une demande de sanction en utilisant le formulaire ad-hoc.

Les WO organisateurs

Toutefois, dans de très rares cas, un WO est attribué au joueur en raison d’une erreur imputable au juge-arbitre ou à l’organisateur du tournoi.

Dans cette situation, le joueur est légitime pour solliciter le retrait du WO, il doit alors se tourner directement vers le juge-arbitre de l’épreuve.

• Si le juge-arbitre reconnaît et approuve l’erreur, il se charge de remplir le document nécessaire et de le transmettre à sa Commission Régionale d’Arbitrage pour validation et traitement.
• Si le juge-arbitre ne reconnaît pas l’erreur et refuse de demander le retrait du WO, le joueur peut faire appel auprès du comité de tournoi.

Rappel : le comité de tournoi a précisément pour but de statuer en appel sur les contestations entre joueur et juge-arbitre.

Le regroupement de WO en phase de poule et TMC

Conformément aux règlements sportifs, tout joueur inscrit dans un tableau multi-chances ou une poule a l’obligation de disputer toutes les parties prévues.

En cas de forfait d’un joueur pour plusieurs de ses parties de poules, seul un WO lui sera comptabilisé.

Même si dans Ten’Up, tous les WO apparaissent bien dans le palmarès, il est bien précisé que certains d’entre eux (tous sauf un) ne sont expressément pas comptabilisés pour le calcul du classement. Ils sont d’ailleurs barrés.

Fiche de pénalité

Le juge-arbitre doit rédiger une fiche de pénalité :

• en cas de disqualification ;
• en cas d’incident grave ;
• en cas de forfait injustifié ;
• lorsqu’en application du code fédéral de conduite ont été prononcés 3 points de pénalité ;
• en cas de comportement antisportif caractérisé d’un joueur ;
• dès le premier avertissement prononcé par le juge-arbitre en dehors du court.

Les sanctions disciplinaires encourues sont nombreuses, aux titres desquelles nous trouvons, pour les personnes physiques :

• Un avertissement.
• Un blâme.
• Une amende qui ne peut excéder un montant de 45 000 euros.
• Un déclassement.
• Une interdiction temporaire ¹ ou définitive de participer aux compétitions sportives organisées, autorisées et/ou homologuées par la Fédération en tant que joueur et/ou en tant que capitaine/coach et/ou capitaine adjoint.
• Une interdiction temporaire ¹ ou définitive de participer directement ou indirectement à l’organisation et au déroulement des manifestations organisées, autorisées et/ou homologuées par la Fédération et ce, en quelque qualité que ce soit.
• Une interdiction temporaire ¹ ou définitive d’exercice de fonction au sein de la Fédération et/ou de ses organes déconcentrés.
• Un retrait de la licence pour une durée fixée par la commission compétente.
• Une interdiction d’être licencié de la Fédération pour une durée fixée par la commission compétente.
• Une radiation.
• Une inéligibilité pour une durée déterminée aux instances dirigeantes et/ou aux organes de la Fédération et/ou de ses organismes déconcentrés.
• La radiation ou l’interdiction d’appartenir pour une durée déterminée à une instance disciplinaire.
• Une suppression d’aides financières ou de mise à disposition de moyens.
• Une déqualification et/ou un retrait de qualification et/ou une suspension de toute fonction d’officiel de la compétition.
• Une suspension de sélection en équipe de France.

Nota : la sanction pourra être un ensemble des sanctions applicables dans le respect du principe de proportionnalité.

Les juridictions sportives

Concernant l’environnement d’un tournoi ou d’un championnat, il faut distinguer les juridictions sportives de première instance qui vont prendre les décisions et les juridictions sportives d’appel auprès desquelles le joueur peut contester les décisions prises par les juridictions sportives de première instance.

Nota : les juridictions sportives de première instance peuvent aussi, dans certaines conditions, statuer en dernier ressort. Cela signifie qu’il n’est pas possible de faire appel de cette décision.

Juridictions sportives de première instance

• L’arbitre de chaise.
• Le juge-arbitre.
• Le comité de tournoi ou de championnat.

L’arbitre de chaise

L’arbitre de chaise statue en premier et dernier ressort sur la matérialité des faits.

Dans l’hypothèse où il est assisté de juges de lignes, de filet ou de faute de pied et s’il considère qu’une de leur annonce est erronée, l’arbitre de chaise peut soit la modifier, soit faire rejouer le point.

Il statue en premier ressort sur l’application et l’interprétation des règles du jeu et des règlements sportifs ; il sanctionne le mauvais comportement du joueur sur le court en application du Code fédéral de conduite.

Ses décisions sont susceptibles d’appel devant le juge-arbitre qui doit être saisi immédiatement.

Le juge-arbitre

Le juge-arbitre est juge d’appel des décisions rendues en premier ressort par l’arbitre de chaise sur :

• l’application des règles du jeu et des règlements sportifs et sur les contestations en découlant ;
• les infractions au Code fédéral de conduite.

Il statue également en dernier ressort sur :

• les infractions au Code fédéral de conduite non sanctionnées par l’arbitre de chaise ;
• la disqualification d’un joueur et/ou du capitaine et/ou du coach en application du Code fédéral de conduite ;
• la matérialité des faits dans le cas d’une partie disputée sans arbitre et s’il en a été le témoin ;
• les comportements d’un joueur, d’un capitaine/coach, d’un capitaine adjoint pendant la compétition et sur le site de la compétition.

Le juge-arbitre statue en premier ressort sur les comportements lorsqu’ils sont commis à l’occasion d’un tournoi ou d’un championnat. Dans ce cas, l’appel de ses décisions est porté devant le comité de tournoi ou de championnat.

Nota : le juge-arbitre adjoint qui a reçu délégation par le juge-arbitre dispose des mêmes droits que celui-ci et a les mêmes obligations.

Comité de tournoi et de championnat

Ils sont juges en premier ressort des contestations relatives à la validité des licences, à l’organisation et au déroulement de l’épreuve. Ils statuent notamment sur lesdites contestations entre le juge-arbitre et le joueur.

L’appel de leurs décisions est porté soit devant la commission régionale des litiges, soit, pour celles qui concernent les circuits nationaux des grands tournois, les championnats de France, et les compétitions de padel et de beach tennis organisées par la Fédération, devant la commission fédérale des litiges.

Ils sont juges en appel et en dernier ressort des contestations relatives aux décisions des juges-arbitres prononcées à l’occasion d’un tournoi ou d’un championnat.

Juridictions sportives d’appel

• La commission régionale des litiges ;
• La commission fédérale des litiges.

La commission régionale des litiges

La commission régionale des litiges connaît en dernier ressort de l’appel des décisions prises par le comité de tournoi ou de championnat, sous réserve des dispositions concernant les circuits nationaux des grands tournois, les championnats de France et les compétitions de padel et de beach tennis organisées par la Fédération.

La commission fédérale des litiges

La commission fédérale des litiges connaît en dernier ressort de l’appel des décisions rendues en premier ressort par la commission fédérale des conflits sportifs et des décisions prises par le comité de tournoi ou de championnat pour les championnats de France, pour les circuits nationaux des grands tournois et les compétitions de padel et de beach tennis organisées par la Fédération.

Vocabulaire

Série et Classement en simple

Le classement français se divise en six catégories, cinq sont appelées séries :

• Les non-classés (NC) ;
• La cinquième série, de 40/2 à 40/1 (seulement pour les jeunes) ;
• La quatrième série, de 40 à 30/1 (40, 30/5, 30/4, 30/3, 30/2, 30/1) ;
• La troisième série, de 30 à 15/1 (30, 15/5, 15/4, 15/3, 15/2, 15/1) ;
• La seconde série, de 15 aux premiers numérotés français (15, 5/6, 4/6, 3/6, 2/6, 1/6, 0, -2/6, -4/6, -15, Top 60 et Top 40 chez les dames, Top 100 et Top 60 chez les messieurs) ;
• La première série, qui regroupe les meilleurs joueurs nationaux : Top 20 chez les dames et Top 30 chez les messieurs.

Classement en double

Schéma

Un schéma est une version de travail, compacte, qui sert à établir les tableaux. Il existe deux types de schémas :

• l’anticipation ;
• la méthode fédérale, aussi appelée l’escalier.

Tableau

Un tableau est appelé :

• À départ en ligne (TDL), lorsque les joueurs sont admis sur un ou deux tours.
• À entrées échelonnées (TEE), lorsque les joueurs sont admis sur plus de deux tours.
• Classique, lorsque le nombre de qualifiés sortants est une puissance de 2 (e.g. 1, 2, 4, 8, 16).
• À sections, lorsque le nombre de qualifiés sortants n’est pas une puissance de 2 (e.g. 1, 3, 5, 6, 7).
• Final, lorsque qu’il désigne le vainqueur de l’épreuve.

Par définition, un tableau final et toujours un tableau classique. Dans un tableau final, il n’y a qu’un seul qualifié sortant, c’est le vainqueur de l’épreuve et c’est une puissance de 2 ( \(1 = 2^0\)).

Vocabulaire associé :

• Qualifié sortant (Q\(_s\)), joueur victorieux dans le tableau et allant dans le tableau suivant.
• Qualifié entrant (q\(_e\)), joueur victorieux dans le tableau précédent et entrant dans le tableau.
• Effectif, nombre de joueur participant à un tableau, qualifié entrant compris.
• Couple indissociable, paire de joueurs composée d’un qualifié entrant et d’un joueur intermédiaire ou, paire de joueurs constituée avec les joueurs intermédiaires, en privilégiant le même classement.
• Progression, suite de deux parties dans laquelle le vainqueur d’une première partie rencontrera à la partie suivante un joueur entrant dans le tableau.
• Couloir, succession de progressions dans une même portion de tableau.
• Compression, réduction de deux couloirs en un seul.

Têtes de série

Dans tout tableau comportant des joueurs classés, les joueurs les mieux classés d’entre eux doivent être placés de façon à se rencontrer le plus tard possible ; ils sont appelés têtes de série.

Tout tableau doit présenter des têtes de série, à l’exclusion de ceux qui ne comportent que des non-classés. Toutefois, un joueur non classé peut être tête de série.

Le nombre de têtes de série doit être :

• Pour un groupe de poules : 1 par poule.
• Pour un tableau intermédiaire : autant que de qualifiés sortants.
• Pour un tableau final : autant que la moitié des places disponibles au tour où le mieux classé est admis :
  • en finale: 1 tête de série,
  • en demi-finale : 2 têtes de série,
  • en quart de finale : 4 têtes de série,
  • etc.
  • et au maximum de la moitié de l’effectif du tableau.

Pour placer les têtes de série, nous commençons par un simple match. Par convention, le premier joueur est positionné en bas et le second est positionné en haut.

Pour décaler un joueur, dans la partie basse, le meilleur joueur est toujours en position basse sur le match alors que dans la partie haute, le meilleur joueur est toujours en position haute sur le match.

Astuce : en calculant la somme des numéros de 2 têtes de série voisines d’une même fraction de tableau, on obtient pour toutes les fractions un même nombre : c’est une constante. Cette constante permet de vérifier que les têtes de série sont correctement positionnées.

Poules

Une épreuve avec poules est une compétition individuelle (faisant partie d’un championnat ou d’un tournoi) comprenant éventuellement 2 phases successives : une phase de poules et une phase à élimination directe.

La phase de poules peut elle-même être organisée en un enchaînement de plusieurs groupes de poules, constitués à partir des classements des joueurs, les vainqueurs des poules d’un groupe étant qualifiés pour le groupe suivant.

La phase de poules est ouverte aux joueurs non classés, 5\(^e\) série, 4\(^e\) série, 3\(^e\) série et 2\(^{de}\) série.

Bon à savoir : Le nombre total de rencontres à programmer pour une poule dépend de sa taille (de son effectif). Pour une poule de 3 joueurs il y 3 rencontres, pour une poule de 4 joueurs il y a 6 rencontres, pour une poule de 5 joueurs il y a 10 rencontres, etc. Le nombre de rencontre à organiser pour une poule de n joueurs est donné par la formule : \[ \frac{n \times (n - 1)}{2} \]

Règles de constitution

La constitution des poules suit 4 règles :

1. Le nombre de joueurs admis dans une même poule ne peut excéder 6 ; au sein d’un même groupe, les effectifs des différentes poules ne peuvent différer de plus d’une unité.
2. Pour une épreuve donnée, tous les joueurs ayant un classement concerné par une phase de poules doivent participer à cette phase.
3. Tous les joueurs de même classement doivent être répartis dans un même groupe de poules.
4. Les joueurs aux meilleurs classements, présentant des analogies avec des têtes de série, seront appelés ainsi dans ce que suit.

Chaque poule doit comporter une tête de série, sauf s’il n’y a que des joueurs non classés. Leur affectation doit suivre les règles applicables à la répartition des têtes de série dans les tableaux à sections. Les autres joueurs doivent ensuite être répartis dans les poules de façon à ce qu’elles soient au mieux équilibrées.

Règles de qualification

Qualification des joueurs à l’issue d’une phase de poule.

• Lors du passage d’un groupe de poules à un autre groupe de poules, ou encore un tableau :
  • Les poules de même effectif doivent qualifier le même nombre de joueurs.
  • Lorsque les poules n’ont pas le même effectif, la poule à effectif le plus fort qualifie un nombre de joueurs au moins égal ou supérieur d’une unité au nombre de joueurs qualifiés de la poule à effectif le plus faible.
  • Si, parmi les qualifiés sortants d’un groupe de poules, un joueur n’est pas en mesure de poursuivre la compétition, le juge-arbitre a la possibilité de qualifier le(s) joueur(s) suivant(s) au classement de la poule concernée.
• Dans le cas d’un passage vers un autre groupe de poules :
  • Toutes les poules du groupe suivant doivent recevoir le même nombre de qualifiés provenant du groupe précédent, à une unité près.
  • La répartition de ces qualifiés entrant dans le groupe suivant se fait par tirage au sort.
• Dans le cas d’un passage de poules vers un tableau, y compris de TMC :
  • 2 qualifiés provenant de la phase de poules peuvent se rencontrer directement lors de leur premier tour.
  • Si c’est un tableau final ne regroupant que des qualifiés, il doit suivre les règles d’établissement d’un tableau final à départ en ligne en tenant compte du classement officiel des joueurs.
• Dans le cas d’un passage d’un tableau vers un groupe de poules :
  • Toutes les poules du groupe doivent recevoir le même nombre de qualifiés provenant du tableau précédent, à une unité près.
  • La répartition de ces qualifiés entrants dans le groupe de poules se fait par tirage au sort.

Constitution

La constitution des poules se fait simplement avec la méthode dite du « serpentin ».

Les effectifs sont positionnés en commençant pour les mieux classés. Quand tout l’effectif est placé, nous prenons le meilleur classement sur les effectifs restant à placer et ainsi de suite jusqu’à ce que les poules soient constituées.

Après avoir défini le nombre de poule, nous construisons autant de colonnes qu’il y a de poule.

Dans l’exemple suivant, nous aurons 3 poules pour 12 joueurs.

Nous commençons par placer nos meilleurs joueurs sur la première ligne en commençant par la gauche.

À la fin de la ligne, s’il reste des joueurs à placer, nous continuons sur la seconde ligne en commençant par la droite.

Si à la fin de la ligne, nous continuons sur la ligne suivant en commençant par la gauche est ainsi de suite jusqu’à ce que tous les joueurs soient positionnés.

Nous devons maintenant spécifier le nombre de qualifié sortant de chaque poule en respectant les règles de qualification.

Pour terminer, si il y a au moins un joueur classé, nous devons placer des têtes de série.

Cette technique fonctionne quelque soit le nombre de joueurs et de poules.

Dans l’exemple suivant, nous avons 3 poules pour 11 joueurs.

Exemples

9(NC) ⇒ 2Q\(_s\)

Nous aurons 2 poules qui qualifieront chacune 1 joueur.

Il n’y a que des non-classés, il n’y a donc pas de tête de série.

8(NC) 4(40) ⇒ 3Q\(_s\)

Nous aurons 3 poules qui qualifieront chacune 1 joueur.

Nous avons de joueurs classés 40, nous aurons donc des têtes de série.

4(30/4) 6(30/3) ⇒ 4Q\(_s\)

Nous aurons 3 poules qui qualifieront chacune 1 joueur pour les deux premières et 2 joueur pour la troisième.

Nous avons de joueurs classés 30/3, nous aurons donc des têtes de série.

5(NC) 6(40) 5(30/5) ⇒ 4Q\(_s\)

Dans cette exemple, nous proposons 2 solutions.

Quelque soit la solution retenue, nous avons de joueurs classés 30/5, nous aurons donc des têtes de série.

Solution 1, 4 poules

Solution 2, 3 poules

La poule 3 a 1 joueur de plus que les 2 autres, elle peut donc qualifier 2 joueurs au lieu d’1.

Discussion

Les deux solutions sont correctes et peuvent être utiliser pour organiser la phase de poule.

Un critère qui doit être utilisé pour choisir une des solutions concerne le nombre de matchs à organiser.

Avec la solution 1, nous avons \((4 \times 3) / 2 = 6\) matchs par poule et donc \(6 \times 4 = 24 \) matchs à organiser au total.

Avec la solution 2, nous avons \((5 \times 4) / 2 = 10\) matchs par poule 1 et 2, \((6 \times 5) / 2 = 15\) matchs pour la poule 3 et donc \(10 \times 2 + 15 = 35 \) matchs à organiser au total.

Nous avons le même nombre de joueur dans les 2 solutions, par contre, le nombre de matchs est complètement différent. La solution retenue doit être compatible avec la disponibilité des terrains.

2(q\(_e\)) 4(40) 3(30/5) 2(30/4) ⇒ 2Q\(_s\)

Nous aurons 2 poules qui qualifieront chacune 1 joueur.

Nous avons de joueurs classés 30/4, nous aurons donc des têtes de série.

Attention il faut équilibrer la présence des joueurs dans les poules. Ici, nous allons éviter que les deux qualifiés entrants soient dans la même poule.

Tableau

Un tableau est un moyen visuel qui permet à chaque joueur de connaître sa position dans l’épreuve ainsi que d’avoir les informations de son adversaire. Ce même tableau permet également de visualiser l’enchaînement des parties et les résultats.

Il existe 3 grandes familles de tableaux :

• Tableau à Départ en Ligne ou TDL ;
• Tournois Multi-Chances ou TMC ;
• Tableau à Entrées Échelonnées ou TEE.

Bon à savoir : Le nombre total de rencontres à programmer pour un TDL ou un TEE dépend de sa taille (de son effectif). À chaque match, nous avons 1 joueur d’éliminé, pour avoir le vainqueur de l’épreuve, il faut éliminer tous les autres joueurs. Donc, pour une succession de tableau qui fait jouer n joueurs, il faudra organiser n - 1 matchs. Nous verrons que pour les TMC le calcul est différent, puisque chaque joueur disputera plusieurs rencontres.

Généralités

5 règles

Ces règles s’appliquent de manière obligatoire à tous les types de tableaux.

1. Tous les joueurs de même classement doivent entrer au même tour ou sur deux tours consécutifs ; il en va de ême pour les qualifiés entrant dans un tableau, quel que soit leur classement.
2. Sauf dans le cas de qualifiés, il est interdit de faire entrer un joueur plus loin (c’est-à-dire aux tours suivants) qu’un joueur de classement supérieur au sien. Il en va de même pour un joueur qui n’est pas tête de série par rapport à un joueur tête de série.
3. Sauf dans un tableau final à départ en ligne privilégiant le tirage au sort, il est interdit de faire rencontrer deux qualifiés issus d’un tableau précédent pour leur première partie dans le tableau.
4. Tous les qualifiés sortant d’un tableau doivent être connus au même tour.
5. Tous les joueurs d’un même classement doivent être admis dans le même tableau (ou groupe de poules).

8 recommandations

Elles doivent être suivies chaque fois qu’il est possible de les appliquer. Il existe des recommandations particulières à chaque type de tableaux. Les huit recommandations suivantes sont d’ordre général ; leur objectif est le traitement équitable des joueurs d’une compétition.

1. Les qualifiés entrants doivent, dans la mesure du possible, rencontrer les joueurs de plus faible classement directement admis dans le tableau.
2. Programmer les compressions à classement égal.
3. Éviter qu’un joueur, après sa première partie, ne rencontre à nouveau un joueur de même classement entrant dans le tableau.
4. Nombre de qualifiés
   1. Lorsque le nombre de qualifiés entrants le permet, éviter que deux joueurs directement admis dans un tableau ne se rencontrent dès leur première partie dans ce tableau.
   2. Dans le cas où les couples indissociables sont formés avec des joueurs directement admis, privilégier les couples avec des joueurs de même classement.
5. Tout joueur classé devrait jouer une partie « en contre » et, sauf dans un tableau final, ne devrait jamais en jouer plus de deux.
6. Respecter des écarts convenables de classements.
7. Éviter d’admettre des joueurs de séries différentes dans un même tableau.
8. Dans un tableau à sections, privilégier les deux conditions suivantes :
   1. Toutes les sections ont le même effectif à une ou deux unités près,
   2. Toutes les sections reçoivent le même nombre de qualifiés à une unité près.

Tableau à Départ en Ligne (TDL)

Un Tableau à Départ en Ligne (TDL) est élaboré en plusieurs étapes : une phase préparatoire de calculs qui permet de déterminer le nombre de tours, le nombre de matchs par tour et l’ordre d’entrée en lice des joueurs. Ces résultats sont ensuite utilisés pour construire visuellement le tableau et positionner chaque participant à sa place.

Calculs préalable

1. Déterminer le nombre de qualifiés sortants (\(Q_s\)) : Il s’agit du nombre de joueurs qui, grâce à leurs victoires, vont obtenir leur place dans le tableau suivant.
2. Calculer l’effectif total du tableau (\(N\)) : C’est le nombre total de joueurs participant au tableau, incluant les qualifiés et les joueurs directement admis.
3. Déterminer la dimension du tableau (\(D\)) : La dimension correspond à la taille du tableau. Elle est calculée en multipliant le nombre de qualifiés par la plus petite puissance de 2 pour être supérieure ou égale à l’effectif total. La formule est : \(D = Q_s \times 2^p ≥ N ≥ Q_s \times 2^{p-1}\).
4. Calculer le nombre d’exempts (\(E\)) : Les exemptés sont des joueurs qui commencent la compétition au second tour du tableau. Leur nombre est déterminé par la différence entre la dimension du tableau et l’effectif total (\(E = D - N\)).
5. Déduire le nombre de joueurs de prétour (\(NE\)) : Ce sont les joueurs qui commencent la compétition dès le premier tour. Leur nombre est égal à l’effectif total moins le nombre d’exempts (\(NE = N - E\)).
6. Calculer le nombre de parties des joueurs de prétour (\(NPNE\)) : Il suffit de diviser par deux le nombre de joueurs de prétour, car chaque match nécessite 2 joueurs (\(NPNE = NE / 2\)).
7. Déterminer le nombre de têtes de série (\(Ts\)) : Les têtes de série sont les meilleurs joueurs du tournoi, qui bénéficient d’un placement privilégié dans le tableau afin d’éviter de se rencontrer trop tôt dans la compétition.

Astuce : NE représente le nombre de joueur positionné au 1er tour et E + NPNE représente le nombre de joueurs au 2\(^{nd}\) tour (c’est aussi la constante - 1).

Tableau

1. Positionnement des qualifiés sortants : Les qualifiés, notés Q\(_1\), Q\(_2\), Q\(_3\), etc., sont placés en partant du haut du tableau vers le bas.
2. Numérotation des exempts : Les places réservées aux exempts sont numérotées comme s’il s’agissait de têtes de série. Cette numérotation temporaire permet de visualiser leur position dans le tableau et de vérifier que le nombre total de joueurs à chaque tour correspond bien aux calculs effectués précédemment.
3. Identification des places des non-exempts : Les places restantes, après avoir positionné les exempts, sont celles des joueurs qui commencent la compétition dès le premier tour.
4. Répartition des joueurs : Les joueurs sont placés dans les places correspondantes à celles identifiées à l’étape précédente. L’ordre d’attribution dépend du classement de chaque joueur.
5. Suppression des numéros temporaires : Une fois que tous les joueurs ont été placés, les numéros attribués aux exemptés sont effacés, car ils ne correspondent pas à de véritables têtes de série.

Exemples

10(NC) ⇒ 4Q\(_s\)

Calculs préalable

Q\(_s\) = 4
N = 10
D = 16
E = D - N = 6
NE = N - E = 4
NPNE = NE / 2 = 2
Ts = 0
Ts : pas de tête de série lorsqu’il n’y a que des non-classés

Tableau

13(NC) ⇒ 4Q\(_s\)

Calculs préalable

Q\(_s\) = 4
N = 13
D = 16
E = D - N = 3
NE = N - E = 10
NPNE = NE / 2 = 5
Ts = 0
Ts : pas de tête de série lorsqu’il n’y a que des non-classés

Tableau

6(30/5) - 4(30/4) - 1(30/3) ⇒ 4Q\(_s\)

Calculs préalable

Q\(_s\) = 4
N = 11
D = 16
E = D - N = 5
NE = N - E = 6
NPNE = NE / 2 = 3
Ts = 4

Tableau

5(q\(_e\)) - 3(15) - 3(5/6) ⇒ 4Q\(_s\)

Calculs préalable

Q\(_s\) = 4
N = 11
D = 16
E = D - N = 5
NE = N - E = 6
NPNE = NE / 2 = 3
Ts = 4
Attention à la position des qualifiés entrants quand ils sont en position d’exempt.

Tableau

2(q\(_e\)) - 4(30/1) ⇒ 2Q\(_s\)

Calculs préalable

Q\(_s\) = 2
N = 6
D = 8
E = D - N = 2
NE = N - E = 4
NPNE = NE / 2 = 2
Ts = 2

Tableau

7(q\(_e\)) - 7(30) - 3(15/5) ⇒ 6Q\(_s\)

Calculs préalable

Q\(_s\) = 6
N = 17
D = 24
E = D - N = 7
NE = N - E = 10
NPNE = NE / 2 = 5
Ts = 6

Tableau

Tournois Multi-Chances (TMC)

Le principe du Tournoi Multi-chance est de garantir aux joueurs de disputer, par une succession de tableaux (de 4, 8, 16, ou 32 joueurs), un nombre défini de rencontres (2, 3, 4 ou 5).

À l’issue de l’épreuve, un TMC permet de classer les joueurs de 1 à n (n correspondant à la taille du tableau et donc au nombre de participants).

Il est toléré d’avoir 12 ou 24 joueurs dans un TMC. Attention, avec ces valeurs, vous ne pouvez pas garantir le même nombre de rencontres à tous les participants.

Taille des tableaux et nombre de matchs

Afin de garantir le même nombre de matchs à tous ses participants, le tableau principal doit être de préférence constitué d’un nombre de joueurs égal à une puissance de 2 (4, 8, 16, 32).

Le nombre de matchs par joueur et au total dépend du nombre de joueurs :

• 2 parties pour les tableaux de 4 joueurs avec un total de 4 matchs ;
• 3 parties pour les tableaux de 8 joueurs avec un total de 12 matchs ;
• 4 parties pour les tableaux de 16 joueurs avec un total de 32 matchs ;
• 5 parties pour les tableaux de 32 joueurs avec un total de 80 matchs.

Établissement des tableaux

Seul le tableau dit principal ou final à départ en ligne doit être constitué en conformité avec les règlements sportifs de la FFT, en particulier pour le placement des têtes de série.

Les enchaînements entre les différents tableaux de classement sont prédéfinis et doivent être strictement respectés. Chaque joueur est reversé, dès lors qu’il perd une partie, dans un tableau de classement dont l’effectif est exactement égal au nombre de parties jouées au tour ayant vu ce joueur perdre. Le processus s’arrête dès lors que chacun des joueurs a joué sa partie de classement définitif.

Le placement de joueurs dans ces tableaux de classement est déterminé par leur placement dans le tableau précédent.

Exemple

Tableau à Entrées Échelonnées (TEE)

Les tableaux à entrées échelonnées (TEE) offrent une plus grande souplesse que les tableaux à départ en ligne (TDL). Contrairement aux TDL où les joueurs entrent sur un ou deux tours, les TEE permettent une intégration progressive des joueurs sur trois tours ou plus.

Objectifs

• Équilibre : Obtenir le plus grand nombre possible de parties équilibrées par des progressions opposant des joueurs avec des classements très similaires.
• Équité : Faire entrer le plus grand nombre possible de joueurs de même classement au même tour.
• Progression : La progression d’un joueur dans le tableau est conçue pour l’opposer à des adversaires de niveaux évolutifs, en commençant par un match contre un joueur moins bien classé (en contre), puis éventuellement contre un joueur de même niveau et ensuite contre un joueur plus fort (en performance), tout en limitant au maximum les écarts de classement (idéalement 2 classements d’écart maximum).

Remarques

Dans un tableau à entrées échelonnées :

• Il est possible de faire entrer à chaque tour un nombre quelconque de joueurs ;
• Les qualifiés entrants doivent être équitablement répartis dans les diverses fractions du tableau ;
• Les joueurs intermédiaires doivent être répartis judicieusement de façon à obtenir la meilleure progression possible ;
• À l’inverse du tableau à départ en ligne pour lequel il n’existe qu’un seul squelette, le tableau à entrées échelonnées peut en offrir plusieurs ;
• Les positions des têtes de série sont imposées.

Méthode

Contrairement aux tableaux à départ en ligne (TDL) où la méthode de construction est très codifiée, les tableaux à entrées échelonnées (TEE) laissent une plus grande marge de manœuvre au juge-arbitre. Ce dernier, tout en bénéficiant de méthodes comme l’anticipation et l’escalier pour guider ses choix, a une certaine liberté créative dans la construction du tableau.

L’anticipation est un travail préparatoire indispensable à la construction du tableau. Elle permet de déterminer les éléments clés, tels que les couples indissociables et le nombre de compressions.

En visualisant le tableau comme un escalier, cette méthode facilite l’organisation des rencontres. Chaque marche de l’escalier représente un tour, et l’on définit pour chaque marche les joueurs qui y accéderont, qu’ils viennent des marches précédentes, qu’ils entrent dans la compétition ou encore des compressions.

Méthode dite par anticipation

Cette méthode n’a pas pour but de concevoir le tableau mais de déterminer quels sont les couples indissociables à construire à minima. Cela permet donc de déterminer aussi le nombre de compressions à faire. Cette méthode sert de travail préalable pour la méthode de construction que nous décrivons plus tard.

Méthode

Le principe est de commencer par le classement le plus faible et de faire entrer les classements au fur et à mesure en s’assurant de la progression. Nous utilisons une colonne par classement, cela permet de vérifier rapidement s’il y a des sauts de plus d’un classement. Les qualifiés entrant sont particuliers, ils peuvent être sur 2 colonnes. Même s’il est possible de faire ce travail sur l’intégralité des classements, nous nous arrêtons généralement dès que nous pouvons déterminer que le reste des classements pourront être intégrés sans avoir besoin de créer de nouveaux couples (il y a assez de couloirs pour le nombre de joueurs).

Il faut toujours garder en tête qu’il faut au moins autant de couples qu’il y a de qualifiés sortants. Dans le cas contraire, il ne sera pas possible d’avoir assez de couloirs. De plus, cette méthode permet de déterminer le nombre minimum de couples indissociables pour pouvoir imaginer faire le tableau. C’est en réalisant le tableau que nous pourrons savoir s’il est nécessaire de créer des couples supplémentaires. En aucun cas il n’est possible d’en faire moins.

En conclusion, le nombre de compression, que nous noterons •, est la différence entre le nombre de couples indissociables et le nombre de qualifiés sortants (• = nombre de couples - Q\(_s\)).

Pour construire les couples indissociables, il faut toujours commencer par mettre les qualifiés entrants avec les joueurs qui sont les moins bien classés. Quand il n’y a plus de places pour les qualifiés dans les moins bien classés, il faut passer au classement suivant.

S’il n’y a pas de qualifiés entrants ou s’il y a trop de joueurs dans un effectif, il faut faire des couples avec les joueurs de ce classement.

Veillez à ne pas créer plus de couples que nécessaire. Il est important de vérifier qu’il y a au moins un couple pour chaque qualifié sortant.

Exemples

5(q\(_e\)) - 5(15/3) - 5(15/2) - 3(15/1) ⇒ 4Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 18
Q\(_s\) = 4
5 couples
Couples : 5x(15/3;qe)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 1

7(q\(_e\)) - 6(15) - 7(5/6) - 3(4/6) - 6(3/6) ⇒ 5Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 29
Q\(_s\) = 5
7 couples
Couples : 6x(15;qe), 1x(5/6;qe)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 2

12(NC) - 2(30/5) - 4(30/4) - 2(30/3) ⇒ 6Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 20
Q\(_s\) = 6
6 couples
Couples : 6x(NC;NC)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 0

3(q\(_e\)) - 5(30) - 1(15/5) - 1(15/4) ⇒ Tableau final

Anticipation

Observations

Effectif = 10
Q\(_s\) = 1
4 couples
Couples : 3x(30;qe), 1x(30;30)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 3

2(q\(_e\)) - 2(15/5) - 4(15/4) - 4(15/3) - 2(15/2) ⇒ 3Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 14
Q\(_s\) = 3
4 couples
Couples : 2x(15/5;qe), 1x(15/4;15/4), 1x(15/3;15/3)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 1

4(30) - 2(15/5) - 6(15/4) - 3(15/3) - 3(15/2) - 3(15/1) ⇒ 4Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 21
Q\(_s\) = 4
4 couples
Couples : 2x(30;30), 2x(15/4;15/4)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 0

4(q\(_e\)) - 4(15) - 3(5/6) - 2(4/6) - 1(3/6) - 2(2/6) ⇒ Tableau final

Anticipation

Observations

Effectif = 16
Q\(_s\) = 1
4 couples
Couples : 4x(15;qe)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 3

Méthode fédérale, dite de l’escalier

En visualisant le tableau comme un escalier, cette méthode facilite l’organisation des rencontres. Chaque marche de l’escalier représente un tour, et l’on définit pour chaque marche les joueurs qui y accéderont, qu’ils viennent des marches précédentes, qu’ils entrent dans la compétition ou encore des compressions.

Les joueurs qualifiés du tableau précédent (les qualifiés entrants) entament leur parcours en bas de l’escalier. Ils sont associés à d’autres joueurs pour commencer leur ascension. Les joueurs progressent marche après marche en remportant leurs matchs afin d’atteindre la qualification suivante. Ce processus se répète jusqu’à ce que les joueurs atteignent le sommet de l’escalier et deviennent les qualifiés sortants pour la phase suivante.

Observations préalable

Éléments à considérer avant de construire l’escalier :

• Effectif total : Nombre de joueurs à positionner dans le tableaux.
• Nombre de qualifiés sortants (Qs): Capacité d’accueil de la phase suivante.
• Couples indissociables : Paires de joueurs utilisées pour commencer un couloir (utiliser les résultats de l’anticipation).
• Nombre de compressions : Création d’un couloir unique issu de la fusion de deux couloirs existants (utiliser les résultats de l’anticipation).
• Nombre de têtes de série : Les meilleurs joueurs du tableau.

Méthode

1. Construction de la dernière marche : Créer la marche finale avec le nombre de qualifiés sortants (Q\(_s\)). C’est le nombre de places disponibles pour cette marche (N\(_q\) = Q\(_s\)).
2. Construction des marches précédentes :
   1. Calcul du nombre de places disponibles sur cette marche (N) : Doubler le nombre de places disponibles sur la marche suivante (N = 2 x N\(_q\)).
   2. Détermination des admis à cette marche (N\(_a\)) : au choix du juge-arbitre en fonction des classements disponibles.
   3. Détermination du nombre de places restantes (N\(_q\)) : Soustraire le nombre d’admis au nombre de places de la marche (N\(_q\) = N - N\(_a\)).
   4. Calcul du nombre de compressions (•): Évaluer le nombre de couloirs inutilisés.
3. Répétition du processus : Répéter ces calculs pour chaque marche en descendant l’escalier, en utilisant à chaque fois le nombre de places disponibles de la marche suivante (N\(_q\)).

Tableau

1. Indiquer la place de chacun des qualifiés sortants, Q\(_1\), Q\(_2\), Q\(_3\), etc., de haut en bas sur le tableau.
2. Identifier les places réservées aux têtes de série.
3. Pour chacun des tours, placer les joueurs donnés par l’escalier (ceux correspondant à cette marche) en respectant les règles et un maximum de recommandations.

Exemples

5(q\(_e\)) - 5(15/3) - 5(15/2) - 3(15/1) ⇒ 4Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 18
Q\(_s\) = 4
5 couples
Couples : 5x(15/3;qe)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 1
Ts = 4

Escalier

Tableau

7(q\(_e\)) - 6(15) - 7(5/6) - 3(4/6) - 6(3/6) ⇒ 5Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 29
Q\(_s\) = 5
7 couples
Couples : 6x(15;qe), 1x(5/6;qe)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 2
Ts = 5

Escalier

Tableau

12(NC) - 2(30/5) - 4(30/4) - 2(30/3) ⇒ 6Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 20
Q\(_s\) = 6
6 couples
Couples : 6x(NC;NC)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 0
Ts = 6

Escalier

Tableau

3(q\(_e\)) - 5(30) - 1(15/5) - 1(15/4) ⇒ Tableau final

Anticipation

Observations

Effectif = 10
Q\(_s\) = 1
4 couples
Couples : 3x(30;qe), 1x(30;30)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 3
Le meilleur classement entre en 1/2 finale
Ts = 2

Escalier

Tableau

2(q\(_e\)) - 2(15/5) - 4(15/4) - 4(15/3) - 2(15/2) ⇒ 3Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 14
Q\(_s\) = 3
4 couples
Couples : 2x(15/5;qe), 1x(15/4;15/4), 1x(15/3;15/3)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 1
Ts = 3

Escalier

Tableau

4(30) - 2(15/5) - 6(15/4) - 3(15/3) - 3(15/2) - 3(15/1) ⇒ 4Q\(_s\)

Anticipation

Observations

Effectif = 21
Q\(_s\) = 4
4 couples
Couples : 2x(30;30), 2x(15/4;15/4)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 0
Ts = 4

Escalier

Tableau

4(q\(_e\)) - 4(15) - 3(5/6) - 2(4/6) - 1(3/6) - 2(2/6) ⇒ Tableau final

Anticipation

Observations

Effectif = 16
Q\(_s\) = 1
4 couples
Couples : 4x(15;qe)
Nombre de compression = Nombre de couples - Q\(_s\) = 3
Le meilleur classement entre en 1/2 finale
Ts = 2

Escalier

Tableau

Découpages

L’effectif des joueurs engagés dans une épreuve étant donné, comment le gérer en établissant les tableaux successifs ? Quelle est la meilleure manière d’effectuer le découpage de cet effectif global en divers tableaux ? Quel nombre de qualifiés faut-il choisir.

Rappel sur les recommandations

Un découpage mal choisi peut compromettre le respect des recommandations et entraîner des déséquilibres dans le tableau, nuisant ainsi à la qualité de la compétition. Il est donc important d’en tenir compte le plus tôt possible pour avoir le meilleur tableau possible.

Recommandation n°1 : Les qualifiés entrants doivent, dans la mesure du possible, rencontrer les joueurs de plus faible classement directement admis dans le tableau.

Les qualifiés affronteront prioritairement les joueurs du classement le plus faible. Si tous les joueurs du classement le plus faible rencontrent un qualifié, les qualifiés pourront également affronter les joueurs du deuxième classement le plus faible.

Recommandation n°4.1 : Lorsque le nombre de qualifiés entrants le permet, éviter que deux joueurs directement admis dans un tableau ne se rencontrent dès leur première partie dans ce tableau.

Afin que tous les joueurs du classement le plus bas du tableau suivant rencontrent un qualifié lors de leur premier match, il est nécessaire de qualifier un nombre suffisant de joueurs à l’issue du tableau précédent.

Recommandation n°4.2 : Dans le cas où les couples indissociables sont formés avec des joueurs directement admis, privilégier les couples avec des joueurs de même classement.

Si les effectifs ne permettent pas d’assurer un match pour chaque joueur du plus faible classement contre un qualifié entrant, ces joueurs seront alors opposés entre eux, en veillant à ce qu’ils soient en nombre pair afin de constituer des couples indissociables.

Recommandation n°6 : Respecter des écarts convenables de classements.

Cette recommandation influence le choix du type de tableau. Si la différence de classement entre le meilleur et le moins bon joueur est inférieure ou égale à deux, un tableau à départs en ligne peut être utilisé. Au-delà, un tableau à entrées échelonnées est fortement recommandé.

Recommandation n°7 : Éviter d’admettre des joueurs de séries différentes dans un même tableau.

Il faut privilégier les coupures entre les séries.

Où couper ?

Il n’existe pas de formule mathématique pour déterminer où couper entre les classements. Le choix dépendra essentiellement des contraintes pratiques, telles que le nombre de courts disponibles et les directives du comité de tournoi.

Seule la recommandation n°7 est à prendre en compte dans la mesure où l’effectif le justifie.

Rappel : dans le cadre des TDL et des poules, il est recommandé de ne pas mettre plus de 3 classements successifs (qualifiés entrants en plus) dans un même tableau ou dans une même poule.

Attention, tous les joueurs d’un même classement doivent être regroupés dans un même tableau. Il est interdit de scinder un classement entre plusieurs tableaux.

Nombre de qualifié

Après avoir choisi l’endroit précis où séparer les tableaux, il convient de décider du nombre de joueurs qui passeront d’un tableau à l’autre. Ce nombre est bien évidement identique pour les deux parties de la coupure. Il est important de noter que les joueurs qualifiés seront considérés comme sortants avant la coupure et entrants après.

Nous évaluerons chaque option et éliminerons celles qui ne respectent pas les recommandations. Nous comparerons ensuite les solutions restantes pour identifier les plus pertinentes.

Pour déterminer les nombre de qualifiés, il n’y a que 3 options :

1. Utiliser un classement avant la coupure et un classement après la coupure, dans ce cas, nous assurons la progression ;
2. Utiliser deux classements avant la coupure et un seul classement après la coupure, dans ce cas, nous privilégions les entrées dans le tableau suivant, les joueurs de classement le plus faible recevront un maximum de qualifiés ;
3. Utiliser un seul classement avant la coupure et deux classements après la coupure, dans ce cas, nous privilégions les sorties dans le tableau précédent, les joueurs de classement le plus fort seront en position de sortie.

Il en découle le tableau suivant :

Nous calculerons, pour chaque cas, le nombre total de joueurs de chaque côté de la coupure. Nous explorerons toutes les valeurs entières comprises entre 1 et le minimum des deux effectifs. Parmi ces valeurs, nous procéderons à une sélection plus fine en écartant celles qui semblent les moins adaptées. Nous aurons alors une liste de solutions toutes aussi pertinentes les unes que les autres.

Exemples

4(q\(_e\)) 3(30/5) 4(30/4) 4(30/3) 2(30/2) 2(30/1) ⇒ 4Q\(_s\)

Coupure 1, entre 30/4 et 30/3

Coupure 2, entre 30/3 et 30/2

8(q\(_e\)) 7(30/5) 6(30/4) 5(30/3) 3(30/2) 8(30/1) ⇒ 6(30) 2(15/5)

Coupure 1, entre 30/4 et 30/3

Coupure 2, entre 30/2 et 30/1

Coupure 3, entre 30/1 et 30

8(40) 8(30/5) 6(30/4) 6(30/3) 5(30/2) 6(30/1) ⇒ 6(30)

Coupure 1, entre 30/4 et 30/3

Coupure 2, entre 30/1 et 30

Ressources

Gestion des compétitions

Le site incontournable pour organiser et gérer vos tournois de Tennis : Moja

Le site dédié pour le Beach Tennis, le Padel et le Pickleball : Beach JA

Le site de l’arbitrage

Vous y retrouverez tous les règlements, les publications, les guides et autres formulaires : Site de l’Arbitrage

Alerte intégrité sportive

Ten’Up

Pour retrouver toutes les informations sur les compétitions en cours : Ten’Up

Les sites des instances Fédérales

La Fédération Française de Tennis

La Ligue de Bretagne de Tennis

Les Comités Départementaux :

• Côtes d’Armor
• Finistère
• Ille et Vilaine de Tennis
• Morbihan

Documents

Les documents sont disponibles sur le site de l’arbitrage.

Formulaires

Demande de pénalité

Demande de retrait d’un WO

Tableaux vierge

Tableau de 16 - Tableau de 32 - Tableau de 64 - Tableau de 128

Tableau pour les exercices